RENO VATAIN


Reno Vatain a 39 ans, une épouse formidable, deux enfants épuisants mais très éveillés alors ça va. Ses presque quatre décennies lui ont laissé le temps de beaucoup lire. Et d'écrire, un peu. Quand c'est sur du papier, il est journaliste. Dans le sud, à La Marseillaise. Dans le nord, à La Voix du Nord. Il y est toujours et il vous conseille le welsh. Très gras, mais très bon. Quand il écrit dans votre ordinateur, il s'appelle Vernon et signe des chroniques disque pour Gonzaï, le meilleur webzine que la terre ait jamais porté. Webzine qui se décline depuis six numéros sur papier. Quand il n'y dit pas du mal d'Iggy Pop et du bien de chanteurs inconnus, il scénarise les quatre pages de BD consacrées à des matches de légende. Ca l'amuse beaucoup. Il y a peu, il a écrit un roman de serveur et pense à en commencer un second. Ca ressemble à un polar.

Il ne s'est jamais vraiment remis de la découverte de Richard Brautigan et Jean-Patrick Manchette. Il vous embrasse.


L'avis de l'éditeur

VOIR DUNKERQUE ET MOURIR est un meta-polar, ou infra-polar... je sais plus... Enfin bref un polar très court, aux épisodes tranchants, affutés comme des scalpels de boucher, qui tailladent les étapes obligatoires du polar traditionnel. C'est du pointillé pas du pointillisme, entre les épisodes vous reconstruirez tout de l'intrigue et même vous vous inventerez des raffinements psychologiques auxquels l'auteur n'a même pas voulu penser. Puis chaque épisode fuse comme une incision drôle, toujours drôle, à la verve abominable, bouillante de colère. Ainsi va l'art de la caricature, il ne s'embarrasse pas d'artifices ou de circonvolutions, il plante droit au cœur de la société et se moque des cadavres dans les placards, leur fait pousser des champignons dans les narines et joue avec nos hallucinations. Amusez-vous bien...


Voir Dunkerque et mourir [polar]

 

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